Echt ou faux ? Le guide d'achat pour reconnaître une Rolex contrefaite
Les montres de luxe restent un bien convoité. Il peut parfois être difficile d'accéder aux bonnes montres des meilleures manufactures. Cela est également dû au fait que le marché est actuellement de plus en plus inondé de répliques, qui suscitent à juste titre des doutes fondamentaux sur l'authenticité. Mais même les répliques de haute qualité peuvent être évitées avec les bonnes connaissances. Nous expliquons dans cet article comment cela fonctionne. Et ce, à travers un véritable classique : la Rolex.
Sécurisez-vous – demandez des experts
Qui achète une Rolex veut bien sûr être vraiment sûr qu'il s'agit d'une Rolex. Les conseils pour reconnaître de vraies montres que nous présentons ci-dessous ne peuvent malheureusement pas remplacer un expert en cas de besoin. Même des collectionneurs de longue date peuvent parfois ne pas reconnaître d'excellentes contrefaçons. Qui veut être absolument certain d'acquérir une vraie montre, devrait le faire auprès de vendeurs de confiance. L'authenticité doit toujours être garantie à cent pour cent et pouvoir être prouvée par des certificats de vérification d'authenticité.
Connaissez votre future montre
Les montres Rolex sont si prestigieuses que le nom de la manufacture évoque déjà la plus haute qualité. Parmi les modèles les plus souvent contrefaits, on trouve l'Oyster Perpetual, Submariner, Datejust, Yacht-Master ainsi que la Rolex Cosmograph Daytona. Chacun de ces modèles a certaines variantes de contrefaçon, dont les incohérences peuvent être détectées par des connaisseurs. Avant d'acheter une montre, il est conseillé de faire un peu de recherche : Qu'est-ce qui caractérise la montre ? Quels détails confirment indéniablement l'authenticité du modèle ? Quelles sont les composants qui ne peuvent pas ou très difficilement être contrefaits ? Quelle est la fiabilité du vendeur ? Étudiez attentivement les certificats d'authenticité de la montre et familiarisez-vous avec les particularités de la montre de vos rêves. Cela commence déjà par savoir dans quelle fourchette de prix se situe le modèle que vous avez choisi.
Pour être sûr – avec le numéro de série
Qui sait ce qui appartient à la Rolex, du bracelet au numéro de série, est en sécurité. En effet, le numéro de série fait partie des caractéristiques d'identification essentielles d'une Rolex. Sur les modèles plus anciens, on le trouve sur le côté extérieur du boîtier – entre les cornes à midi. En 2007, cela a changé ; depuis, il se trouve sur la rehaut à six heures. Ici, il faut être attentif aux numéros de série contrefaits habituels. Beaucoup de répliques se disqualifient déjà par le fait que les numéros de série ne sont pas clairement et profondément gravés, mais plutôt flous et indistincts.
Le détail fait la montre
Déjà les plus petits détails déterminent si une contrefaçon peut être rapidement identifiée comme telle. Tout d'abord, le regard se porte souvent sur le cadran. C'est ici que les premières contrefaçons peuvent souvent être facilement démasquées. Des écarts dans la police, des espaces incorrects entre les lettres ou des inscriptions qui semblent mal réalisées donnent des indices qu'il s'agit d'un exemplaire contrefait. De même, le boîtier peut donner des indications sur l'authenticité de la montre. À quelques exceptions près – à savoir pour les modèles avec valve à hélium comme le Sea Dweller et le Sea Dweller Deepsea – une vraie Rolex n'a pas de gravures sur le dos d'origine. Les gravures entre les cornes, en revanche, doivent, comme mentionné ci-dessus, avoir l'air cohérentes. Selon le modèle, on peut également reconnaître les contrefaçons par le fait qu'elles ne reprennent pas les caractéristiques fondamentales du modèle authentique, par exemple des fonds visibles, des complications de chronographe qui ne fonctionnent pas correctement ou une fonction de date qui n'est normalement pas présente sur tous les modèles. Cela inclut par exemple la Daytona.
Comment se manifestent les contrefaçons
Les aiguilles des secondes peuvent non seulement indiquer les plus petites unités de temps, mais aussi si la montre en question est une vraie Rolex. Alors que l'aiguille des secondes des vraies montres Rolex, tout comme les secondes elles-mêmes, s'écoule sans effort et élégamment, on observe souvent des mouvements saccadés avec des transitions clairement visibles sur les montres contrefaites. On peut également faire confiance à ses oreilles : sur une vraie Rolex, on n'entend jamais un tic clair de l'ancre, mais toujours un tintement de cloche, que les amis de la marque appellent affectueusement "carillon". Qui se sent capable, peut également vérifier l'authenticité de la montre par un examen visuel du mouvement (ou se le faire faire). C'est aussi l'un des moyens les plus sûrs de confirmer l'authenticité de la montre. Comme un outil spécial est nécessaire pour ouvrir une Rolex, il est probablement plus simple de faire appel à une aide professionnelle pour cela.
Ces caractéristiques trahissent une vraie Rolex
Pour reconnaître une Daytona contrefaite, il y a encore quelques autres détails auxquels il faut faire attention. Les modèles Daytona modernes ont le système Triplock breveté. On le reconnaît aux joints en caoutchouc sur le tube, qui ne sont visibles que lorsque l'on dévisse et tire la couronne. Pour les contrefaçons, on cherche souvent ce système en vain. En plus de la qualité de la matière luminescente, qui laisse souvent à désirer sur les contrefaçons, deux gravures sont également décisives pour l'authenticité d'une Rolex. D'une part, il y a la couronne laser, qui se trouve depuis environ 2002-2004 au bas du verre saphir à six heures en tant que logo Rolex. Elle est gravée dans le verre par un procédé laser, mais n'est visible à l'œil nu que si l'on regarde vraiment de très près. Enfin, pour les modèles modernes, nous avons la gravure de la rehaut, qui caractérise les modèles authentiques. Car c'est seulement là où ROLEXROLEXROLEX est gravé qu'il y a aussi une Rolex à l'intérieur.